comptait que deux espèces (dont une qui n'était pas à sa place, Wahydra kenava).


et il est vrai que les Zalomes sont peu abondants, très localisés, et se ressemblent tous, ce qui rend les identifications très difficiles.


pour y voir plus clair nous sommes repartis des genitalia de certains de nos spécimens, disséqués par Pierre Boyer , et il en est ressorti trois points intéressants :


1 –  sur les huit espèces figurant sur BoA et volant en Equateur nous en avons trouvé sept : biforis, naco, cordillera, allynorum, banco, coto et wanda,
nous n’avons pas trouvé conspícua (espèce peu connue, genitalia non décrits), et par ailleurs merida et illimanensis ne volent pas en Equateur 


 2 –  nous avons trouvé une espèce nouvelle présentant de fortes différences au niveau des genitalia, et présente dans tout le Sud du pays, de Cuenca à Jimbura (200 km à vol d'oiseau).


 3 – nous avons constaté qu’il y a peu de sympatrie entre les espèces de Zalomes ; nous avons onze lieux de collecte différents où nous avons pris un peu plus de 40 mâles, sur seulement quatre de ces onze lieux avons nous trouvé deux espèces différentes, et nous n'en avons jamais trouvé trois.

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